Illustration Baudelaire

né le 9 avril 1821 à Paris et mort dans la même ville le 31 août 1867. Il occupe une place centrale dans l’Histoire de la poésie française. Connu du monde entier pour avoir composé « les Fleurs du mal », il a également écrit « Le Spleen de Paris », qui donne ses lettres de noblesse à la poésie en prose.

Baudelaire a mené une vie tumultueuse et souvent marquée par la marginalité. Il a été élevé dans un milieu bourgeois, mais il s’est rebellé contre les normes sociales de son époque. Il a vécu une existence bohème, mêlant art, littérature et débauche. 

Son recueil « Les Fleurs du mal », publié en 1857, a suscité une grande controverse en raison de sa vision sombre de la condition humaine, de sa sensualité érotique et de son exploration des passions et des vices. Le livre a été poursuivi en justice pour « outrage à la morale publique » et a été partiellement censuré. Néanmoins, il est devenu une référence majeure de la poésie moderne.

En plus de sa poésie, Baudelaire était un critique d’art avisé. Il a écrit des essais influents sur des artistes tels que Delacroix et Edgar Allan Poe, qu’il a contribué à faire connaître en France. Ses réflexions sur l’art et l’esthétique ont été réunies dans son ouvrage posthume « Le Peintre de la vie moderne ».

Dans ses poèmes, Baudelaire explore souvent des thèmes religieux et métaphysiques, exprimant un désir intense de spiritualité et une quête de salut. Il aborde la question de la condition humaine, du péché et de la rédemption, et utilise des images et des symboles catholiques pour exprimer ses idées.

Bien que Baudelaire ait été critiqué par certains pour son attitude provocante et subversive, il n’en reste pas moins que sa foi catholique a joué un rôle profond dans sa poésie. Elle lui a permis de remettre en question les normes établies et d’explorer les aspects les plus sombres de l’âme humaine tout en aspirant à la grâce divine.

L’influence du catholicisme sur Baudelaire est visible dans son recueil « Les Fleurs du mal ». Certaines poésies, telles que « Le Voyage » et « Correspondances », témoignent de sa quête spirituelle et de son dialogue avec Dieu. Il explore les tensions entre la chair et l’esprit, le bien et le mal, à travers une sensibilité religieuse profonde.

Baudelaire est décédé à l’âge de 46 ans. « Dante d’une époque déchue », selon les mots de Barbey d’Aurevilly« tourné vers le classicisme, nourri de romantisme », à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité » poétique. Ses impressions naissent du sentiment profond de la malédiction qui pèse sur la créature depuis la chute originelle. Pour Baudelaire, il ne s’agit ni de littérature, ni de notions plus ou moins abstraites, mais « du spectacle vivant de [sa] triste misère ». Comme la nature, l’homme est souillé par le péché originel et, à l’instar de René (Chateaubriand) ou de Werther (Goethe), Baudelaire n’éprouve le plus souvent que le dégoût pour « la multitude vile » (Recueillement). Ce qui le frappe surtout, c’est l’égoïsme et la méchanceté des créatures humaines, leur paralysie spirituelle, et l’absence en elles du sens du beau comme du bien. 

Le spleen
de Paris

Recueil posthume de poèmes en prose.

Extrait
Pause
Désolé, pas de résultats
essayez un autre mot clé

Articles à l’origine des Paradis artificiels.

Extrait
Pause
Désolé, pas de résultats
essayez un autre mot clé

Sélection d’articles de Charles Baudelaire.

Extrait
Pause
Désolé, pas de résultats
essayez un autre mot clé