est un philosophe allemand, né le 15 octobre 1844 à Röcken en Prusse et mort le 25 août 1900 à Weimar en Saxe-Weimar-Eisenach. Il soumit à un doute radical tout l’acquis de la pensée occidentale, de Platon à Descartes. Son œuvre exerce une profonde influence sur l’histoire intellectuelle contemporaine.
Nietzsche a étudié la philologie classique à l’université de Bonn et à l’université de Leipzig. En 1869, à l’âge de 24 ans, il devient la plus jeune personnalité à occuper la chaire de philologie classique de l’université de Bâle. Il démissionne en 1879 en raison de problèmes de santé qui le tourmenteront presque toute sa vie, puis achève la plupart de ses écrits fondamentaux au cours de la décennie suivante.
Son intérêt pour les textes anciens l’a conduit à remettre en question les valeurs morales et religieuses traditionnelles de son époque. Il a critiqué le christianisme et la notion de vérité absolue, mettant en avant la notion de « volonté de puissance ».
Parmi ses œuvres les plus influentes figurent « Ainsi parlait Zarathoustra », où il développe sa philosophie de l’Ubermensch (le surhomme) et de l’éternel retour, ainsi que « Généalogie de la morale » et « Par-delà le bien et le mal », qui explorent sa critique des valeurs morales et de la pensée traditionnelle.
La vie de Nietzsche a été marquée par des troubles mentaux, et il a finalement sombré dans la folie à l’âge de 44 ans. Sa sœur, Elisabeth Förster-Nietzsche, a joué un rôle important dans la publication de ses œuvres après sa mort, toutefois, elle a également déformé certaines de ses idées pour servir des agendas politiques.
Les écrits de Nietzsche ont exercé une influence profonde sur la philosophie, la littérature, l’art et la psychologie du XXe siècle. Ses idées sur la volonté de puissance, la mort de Dieu et la critique de la morale ont été utilisées par des penseurs tels que Martin Heidegger, Michel Foucault et Jacques Derrida.
Recueil de fragments philosophiques qui explore des thèmes tels que la mort de Dieu, l’éternel retour, la volonté de puissance et la critique de la morale traditionnelle. Nietzsche y développe son concept de l’Amor Fati, l’amour du destin, encourageant une acceptation joyeuse de la condition humaine. Le Gai savoir propose une philosophie de la vie affirmant la créativité, la vitalité et le dépassement de soi.
Essai critique où l’auteur examine la figure de Richard Wagner, compositeur allemand, ainsi que son impact sur la culture et la société de son époque. Nietzsche remet en question l’idéalisme wagnérien et critique la tendance de Wagner à glorifier la souffrance et le martyr. Il exprime sa déception et son rejet envers Wagner, déconstruisant l’image idéalisée du compositeur pour défendre sa propre vision artistique et philosophique.
Ouvrage philosophique dans lequel Nietzsche expose sa critique de la morale, de la religion, de la science et de la philosophie traditionnelle. Il propose une approche radicale de la pensée, prônant la volonté de puissance et la transvaluation des valeurs comme moyen de surmonter les limitations imposées par les idéaux et les croyances préétablis. Loin de se réjouir, Nietzsche pleure avec nous sur la mort de ces idoles.
Nietzsche remet en question les valeurs chrétiennes et platoniciennes, arguant qu’elles sont artificielles et limitantes pour l’individu. Il propose une perspective morale au-delà de la dichotomie du bien et du mal. Il suggère que les actions humaines sont motivées par la « volonté de puissance », une force motrice inhérente à tous les êtres vivants, plutôt que par la quête de bien-être ou de vérité. Si bien que toute morale devient ainsi justification et non plus règle.
Recueil de textes posthumes de Nietzsche, écrits autour de 1870.