Illustration Rousseau

né le 28 juin 1712 à Genève et mort le à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois. 

Sa mère est décédée peu de temps après sa naissance, et son père l’a abandonné à l’âge de dix ans. Il a été élevé par son oncle, qui l’a initié à la lecture et à la musique.

Rousseau a commencé sa carrière en tant qu’apprenti chez un graveur, mais il a rapidement embrassé une vie d’errance. Il a voyagé à travers l’Europe et a travaillé dans différents emplois, notamment comme précepteur.

Son œuvre la plus célèbre, « Du contrat social », publiée en 1762, propose une vision de la société basée sur la volonté générale du peuple. Il a également développé des idées sur l’éducation, insistant sur l’importance de l’apprentissage par l’expérience et le développement de la liberté individuelle.

Rousseau était également un compositeur et un écrivain prolifique. Son roman épistolaire « La Nouvelle Héloïse » (1761) et son autobiographie « Les Confessions » (1782-1789) sont considérés comme des chefs-d’œuvre de la littérature.

Sa vie personnelle a été tumultueuse. Il a eu plusieurs relations amoureuses, dont la plus célèbre avec Thérèse Levasseur, avec qui il a eu cinq enfants. Malheureusement, la plupart de ses enfants sont morts en bas âge ou ont été abandonnés.

Rousseau a également été victime de persécutions et de critiques pour ses idées. Il a été condamné par l’Église et certains philosophes pour ses positions radicales et ses attaques contre les institutions existantes.

À la fin de sa vie, Rousseau s’est retiré dans la campagne française, où il a vécu modestement. Il est décédé le 2 juillet 1778 à Ermenonville, près de Paris.

L’héritage de Rousseau a été immense. Ses idées sur la liberté, l’éducation et la démocratie ont influencé des mouvements politiques et sociaux ultérieurs, notamment la Révolution française. Ses écrits continuent d’être étudiés et débattus dans le domaine de la philosophie, de la politique et de la littérature, témoignant de l’importance de sa pensée pour le développement de la société moderne.

Discours
sur les sciences
et les arts

Le Discours sur les sciences et les arts, écrit en , tente de déterminer « Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs ». L’auteur présente en deux parties une diatribe contre les sciences et les arts qui corrompent les mœurs et éloignent les hommes de la vertu et de leurs qualités guerrières.

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