né le à Château-Thierry et mort le à Paris, est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure pour ses contes. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d’opéra qui confirment son ambition de moraliste.
La Fontaine fut éduqué dans un collège à Château-Thierry, puis à Paris. Il étudia le droit mais ne montra pas beaucoup d’intérêt pour cette discipline et se tourna rapidement vers la littérature. Il fréquenta les salons littéraires et devint un habitué des cercles intellectuels parisiens.
En 1668, il publia le premier recueil de ses fables, intitulé « Fables choisies, mises en vers ». Ces fables, écrites en vers, présentaient des animaux anthropomorphisés et transmettaient des leçons morales. Elles étaient populaires auprès de la cour royale et du public, et La Fontaine continua à écrire et publier des fables tout au long de sa vie.
Outre ses fables, La Fontaine écrivit également des contes et des pièces de théâtre. Son recueil de contes, « Les Contes de ma mère l’Oye », publié en 1697, fut très apprécié et inspira de nombreuses adaptations ultérieures.
La Fontaine avait un style d’écriture fluide et captivant. Ses fables étaient à la fois divertissantes et éducatives, offrant des réflexions profondes sur la nature humaine, la morale et la société. Ses personnages animaux étaient des allégories qui permettaient d’aborder des sujets délicats de manière indirecte.
Malgré son succès en tant qu’écrivain, La Fontaine traversa des périodes financièrement difficiles tout au long de sa vie. Il dépendait de mécènes et de la protection de la cour pour sa subsistance, mais cela ne l’empêcha pas de continuer à écrire.
La Fontaine était également membre de l’Académie française, où il occupa le fauteuil numéro 11. Il était reconnu pour sa maîtrise de la langue française et son talent littéraire.
Jean de La Fontaine décéda le 13 avril 1695 à Paris, laissant derrière lui un héritage littéraire durable. Ses fables continuent d’être lues et étudiées dans le monde entier, et ses phrases célèbres, telles que « Rien ne sert de courir ; il faut partir à point », sont entrées dans le langage courant.
À travers ces fables, La Fontaine offre des leçons morales et satiriques sur la nature humaine, la société et la politique. Les animaux deviennent des personnages allégoriques, permettant à l’auteur de critiquer les vices et de mettre en valeur les vertus, tout en divertissant les lecteurs avec des récits captivants.